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11/03/2018

Article Le Télégramme du 10.03.2018

Les basketteuses U15 et U17 avec Cyril Arnoult de la Croix Rouge Française.
Les basketteuses U15 et U17 avec Cyril Arnoult de la Croix Rouge Française.
La section basket de l'Amicale laïque de Coataudon organise des stages lors des vacances scolaires. Mercredi 7 mars après-midi, une formation aux premiers secours était intégrée au programme. Patricia Espinosa, responsable U15 et U17 filles explique l'origine de ce stage. « En 2017, un projet avait été lancé avec Groupama. Nous avons proposé de participer à une formation aux premiers secours et notre association a été retenue. L'assureur nous a fourni une aide financière pour organiser cette session avec l'intervention de la Croix Rouge Française pendant 1 h 30. Ce sont donc 20 jeunes qui ont pu bénéficier de cette formation aux premiers secours. En tant que sauveteur secouriste du travail, je trouve que c'est une formation nécessaire pour ces jeunes. »

Une demande importante de la part des adolescents


« Je suis directeur local de l'urgence et du secourisme de l'unité locale de Brest. Je forme aux premiers secours. Il y a énormément de demandes provenant des associations ou des collèges pour cette formation.
 Cette catégorie d'âge, l'adolescence, est intéressante car ils sont susceptibles de donner envie autres de se former également. Bien se protéger, alerter correctement et secourir en prenant en charge : l'objectif est de leur permettre de réagir dans la vie de tous les jours, et peut être lors de la pratique de leur sport. Un accident est vite arrivé... », explique Cyril Arnoult, un des intervenants de la Croix Rouge. Chez les basketteurs, les jeunes sont très motivés par cette formation. « Tout ce qu'on voit et pratique est intéressant. Ce sont des gestes qui peuvent sauver. Je me souviens avoir en CM2 déjà abordé le secourisme avec la position latérale de sécurité et la façon d'appeler. Je pense que j'ai bien retenu la technique du massage cardiaque sur une personne qui ne respire plus, car cela peut sauver quelqu'un. Je n'avais jamais utilisé le défibrillateur. Par contre, je pense qu'il sera peut-être difficile en situation de donner tous les renseignements dans l'ordre aux secours. On peut être tenté de rajouter des choses inutiles avec le stress », confie Lénaïg, joueuse dans les U15.
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