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11/02/2018

Article Le Télégramme du 09.02.2018

Anaël Planchot suit une formation pour devenir arbitre officiel.
Anaël Planchot suit une formation pour devenir arbitre officiel.

La Guipavasienne Anaël Planchot a 16 ans et a commencé le basket à Coataudon, à 7 ans. Joueuse évoluant en départementale et encadrante, le mercredi, auprès des plus jeunes, elle a décidé, il y a deux ans, de s'impliquer plus particulièrement dans l'arbitrage. Nous l'avons rencontrée. 



Anaël, qu'est-ce qui t'a dirigée vers l'arbitrage ? 
J'avais un an de plus que les autres filles dans l'équipe et je commençais déjà à entraîner. Je me suis mise ensuite à arbitrer avec Patricia Espinosa (coach des filles U15).

Qu'est-ce que cela t'apporte ? 
Cela permet de contrôler le jeu, de prendre des décisions. Et puis on n'est pas seul, il y a deux arbitres. Je trouve que c'est aussi une manière de bien connaître les règles du jeu et cela aide forcément pour jouer.

En quoi consiste cette formation ? 
Il y a des stages de deux-trois jours lors des vacances scolaires. On y apprend les règles en pratiquant. Il y a différents supports papier ou sur Internet, tout est noté. On en apprend à chaque fois. J'ai commencé la formation à 15 ans et je dois passer le diplôme en mai ou juin. La formation se déroule à Santec, en compagnie d'autres adolescents de 14 à 16 ans.

Tu arbitres déjà ? 
Oui, pour l'instant au sein du club le samedi. Avec le diplôme, je pourrai devenir arbitre officielle et on peut monter jusqu'au niveau Fiba (International). Mon objectif est d'arbitrer au moins en championnat régional.

Quelles sont les qualités requises pour devenir arbitre ? 
Il faut de la rigueur et de l'autorité mais aussi de la confiance en soi et envers le deuxième arbitre ainsi que ceux de la table de marque.

Comment cela se passe au sein du club ? 
J'encadre les jeunes et m'entraîne le mercredi, puis je joue et arbitre le samedi. C'est le club qui finance ma formation. Il y a deux autres joueuses qui viennent de commencer cette formation, je les aide.

Et ce fameux diplôme, abordable ?
Il faut valider une formation d'une douzaine d'heures sur Internet. Il y a un QCM d'une vingtaine de questions et il faut avoir au moins 12. Notre pratique est jugée lors d'un tournoi et il y a aussi un oral.

« Prendre du recul »


Patricia Espinosa, responsable des U17, ajoute : « Le comité départemental propose, chaque année, une journée découverte de l'arbitrage et j'essaie d'y conduire des joueurs. Lors des matchs, on forme une paire composée d'un jeune et d'un adulte. Je trouve qu'arbitrer permet aux joueurs de prendre du recul.